lundi 28 juillet 2014

Misère animale

Bonjour à tous,

Je m'appelle Pépé, mon histoire est banale parce que dans ce monde et dans notre société de consommation tout va très vite ... mon histoire est celle de beaucoup de chiens, de chats etc ... et d'humains aussi ...
Il y a quelques années, j'errais sur un trottoir, affamé, les pattes ensanglantées, les yeux exorbitants, maigre comme un fil de fer essayant tant bien que mal de fouiller dans une poubelle afin de survivre malgré ma souffrance. J'ai été ramassé in-extremis par une fée qui passait par là en faisant le tour des vétérinaires. Mes yeux fixaient ses yeux de fée et je lui fis comprendre que malgré tout j'avais envie de vivre. Elle a donc insisté auprès d'un vétérinaire pour un traitement d'urgence, tentant le tout pour le tout, je suis donc resté 3 jour sous perfusion. Elle a ensuite installé dans sa voiture commerciale le nécessaire pour qu'elle puisse continuer le traitement seule. Ainsi, pendant des jours j'ai pu bénéficier de soins et d'un amour inconditionnel. J'ai donc pu vivre des années de bonheur avec bien sûr de tant en tant des traitements ponctuels. Aujourd'hui, je suis toujours aussi heureux mais aveugle. Malgré toute cette souffrance animale je fais partie de ceux qui ont eu la chance d'avoir été recueillis.
Si je viens vers vous aujourd'hui par le moyen de ce blog c'est que moi, à mon tour, je voudrais faire quelque chose pour cette fée et aussi toutes les autres fées qui peuplent cette terre qui se meurt.
Vous avez tous été informés qu'aujourd'hui nous ne sommes plus considérés comme des objets ? Désormais nous somme reconnus comme des êtres vivants dotés de sensibilité. Mais nous restons des biens corporels ... 
Beaucoup se sont dits satisfaits de cette loi et je les comprends mais  quand on décortique comme je vais le faire vous allaient voir que cette loi n'apportera absolument rien de nouveau ni de positif pour la misère animale ...
Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que cette phrase qui nous "reconnaît" n'arrêtera pas les abandons, les cruautés, les trafics ... Tiens !!! En parlant de trafic, savez-vous que le trafic des animaux se place en troisième position après la prostitution et la drogue ?
Savez-vous qu'il existe des lois comme par exemple le tatouage des chiens et depuis peu le tatouage des chats ? Alors oui, le tatouage c'est bien mais encore faudrait-il que cette loi soit opérationnelle. Par qui sont faits les tatouages ? Les vétérinaires. Cependant, ils ne sont pas obligés d'appliquer cette loi. Et oui !! Et c'est comme ça que nous sommes uniquement 22% d'animaux transitant par les vétérinaires à être tatoués ou pucés. Sans parler de la stérilisation qui n'est pas obligatoire ... Je ne parlerais pas non plus des N.A.C (Nouveaux Animaux de Compagnies)...
Aujourd'hui, il y a une sursaturation des refuges sans parler de ceux qui ferment parce qu'ils n'ont plus le moyens matériels ou parce que les nouvelles normes européennes les auront obligé à faire des travaux exorbitants et parfois même inutiles ou parce que la crise aura diminué le nombre d'adhérents ou de donateurs ... Bref ...
Le pire ce sont ces sociétés privées dont le but est uniquement lucratif qui non seulement s'enrichissent de l'argent des contribuables mais surtout accomplissent leurs taches sans aucune compassion envers le monde animal. Il font un travail basé uniquement sur la rentabilité sans aucune approche humanisée ni affective qui est pourtant indispensable en la matière. Ces actions ne résolvent en rien la problématique puisqu’encore une fois nous ne tuons pas le mal à la racine mais ne faisons que soulager nos consciences superficiellement.
Des chiens et des chats sont euthanasiés par milliers chaque année. Combien d'entre eux sont envoyés dans les laboratoires d'expérimentation ? Sans parler de ceux qui sont transformés en cuir ou en fourrure ...
Qu'est ce qui rempli les refuges ? Qu'est ce qui rempli les fourgons de fourrières ? 
Et bien ce sont les chiens et les chats...
Et non messieurs dames, les refuges ne sont pas remplis de canards, de poules, de lapins, etc... 
TANT QUE NOUS METTRONS TOUT DANS LE MÊME PANIER, NOUS NE POURRONS TUER LE MAL A LA RACINE ET RÉSOUDRE LE DRAME ACTUEL. 


CONCLUSION

Aujourd'hui grossissent  des océans de sang et des montagnes de cadavres d'animaux qui assombrissent et endeuillent notre terre. Fourrières multipliées, euthanasies massives et accélérées par le mal-être d'une humanité qui transfère et compense sur l'animal. Tout cela malgré les maintes prises de conscience que l'on s'efforce d'accomplir, face à notre planète meurtrie par des siècles d'industrialisation aveugle, irresponsable, de de déshumanisation.

L'homme ne peut et ne pourra évoluer tant qu'il ne reconnaîtra pas et ne respectera pas ce qui le maintient en vie. Aussi bien son environnement, son air, son eau, ses forêts que le monde animal.

Il existe une solution !!! S'il vous plaît lisez attentivement ce qui va suivre. Je remercie d'avance tous ceux qui ce joindront à moi...
Pépé Le Bloggeur !!!


Un nouveau statut pour l'animal domestique

Proposition pour légiférer sur le rapport
 De l'homme à l'animal domestique.


    Il est temps et urgent de définir un autre lien entre l'homme et l'animal. Un autre statut pour l'animal. Sortir du simple statut de compagnon, de nourriture ou de travailleur esclave. Notamment pour l'animal domestique, créer, instituer, une sorte de lien de "parenté" qui amènera plus qu'une prise de conscience mais une réelle responsabilité de l'homme envers les animaux et tout le monde animal. Une nouvelle responsabilité envers les animaux telle que nous essayons de l'aménager avec notre environnement par une écologie active. Bien que tardif, Le Grenelle De L'Environnement reste un pas nouveau et révolutionnaire. L'animal n'est-iI pas enfant de la planète, au même titre que l'humanité et la nature en sont les enfants ? Il est notre frère embarqué à bord de la même arche, la terre, dans un infini cosmos.

*** 

L'HOMME ET L'ANIMAL 

Depuis la nuit des temps, l'animal se donne en compagnon fidèle, en nourriture ou en habit pour la survie de l'homme, même, il travaille sans rechigner pour l'émancipation de celui-ci. L'homme est sorti de sa condition d'itinérant grâce à l'animal, en cultivant la terre avec lui, en étant transporté par lui. 
Malgré ce qu'a pu apporter ou donner l'animal à l'homme, il n'a jamais reçu la moindre reconnaissance de ce dernier et n'est toujours pas reconnu à sa vraie place, son vrai rang. Loin de cela, l'animal a reçu en retour l'irrespect et le rejet.
Or, quoi qu'on en dise et quelque soit son évolution technologique, l'homme n'a jamais pu, ne peut pas et ne pourra jamais vivre sans l'animal. L'un et l'autre, nous sommes à jamais liés. 
L'homme assassine l'animal. En assassinant l'animal, ce frère de planète, il s'assassine obligatoirement lui-même. 
L'animal est d'instinct un prédateur, pour sa survie, il ne prélève autour de lui que ce qui lui est strictement nécessaire. L'homme par contre est lui un prédateur massif qui pratique sa prédation dans l'inutile et le gaspillage, quand ce n'est pas dans la jouissance maladive. L'homme tue la noblesse de l'animal, il le porte à l'avilissement. Ainsi, s'il ne porte pas enfin un autre regard sur l'animal, l'homme perdra-t-il définitivement sa propre noblesse et par conséquent sa vie. 

*** 

LA PLACE DE L'ANIMAL DANS LA VIE DE L'HOMME AUJOURD'HUI

L'agriculture poussée à l'extrême insère le monde animal dans l'industrialisation. Nous avons reçu des avertissements : vache folle. H1N1, maladies pandémiques, etc. 
Le responsable ? L'animal ou l'homme ? Qui a fait de l'animal un robot à produire, un produit accéléré dans sa croissance par des manipulations génétiques. 

La production animale destinée à l'alimentation n'est plus que massive et médicamentée. L'animal est dans une chaîne de production, dans une usine à nourrir. Nous ne mangeons plus de la chair animale mais des chairs gonflées aux hormones, empoisonnées aux antibiotiques et au stress. Le résultat est dans nos assiettes et malheureusement dans nos différents cancers. 

L'élevage fût de tous temps un moyen de perpétuer une race et fût aussi une passion. Il s'est transformé de nos jours en une quête de performance génétique et de prise de gains faciles. L'induction d'une recherche de perfection dans une chair animale, oublie la nature même d'une espèce et conduit aux excès que l'on connaît et que nous sommes incapables de contrôler. Exemples : Le chien de la cité qui dévore un enfant, le chiot ou le chaton de la vitrine, objet de convoitise, qui quelques mois plus loin se trouve jeter à la rue, puis finalement ramasser par une fourrière peu scrupuleuse qui le conduira au mouroir ou, avec un peu de chance, à la SPA. Nous dénombrons des éleveurs plus marchands qu'éleveurs, qui importent des pays de l'est, des bébés animaux poussés à la cortisone ou à des produits dangereux et illicites. Substances qui vont conduire ces martyrs à une dégénérescence certaine, à l'agressivité et la folie. 

L'animal d'expérimentation. Déjà le fait que ces deux mots soient juxtaposés est une aberration. Croire que l'animal est le modèle fiable d'expérimentation pour l'homme, comme son clone, est aussi une aberration. 
Il est prouvé que l'expérimentation animale bien que très peu utile à notre guérison est tellement inutiles à guérir les causes profondes de nos pathologies. D'ailleurs, sont sacrifiés des milliers d'animaux pour des causes plus mercantiles que scientifiques. De plus, il est prouvé que les cellules souches s'avèrent des terrains d'expérimentation suffisamment fiables.
Il est aussi un courant de solutions qui proposent de stopper les expérimentations en Europe pour les évacuer à ses frontières. 
Idem pour la cosmétique. Raisonnablement, un bâton de rouge à lèvres vaut-il la vie de cent chiens ? 
"Développer les techniques alternatives, c'est je crois le moyen le plus efficace pour faire reculer l'expérimentation animale."  

La chasse, cette tradition séculaire qui servait à nous nourrir, avec une véritable parcimonie, a été détournée en loisir, en un jeu où il a fallu surenchérir en matériel et en apports de gibiers. Les conséquences : l'invasion de sangliers nés d'élevage, dont le comportement et l'instinct n'ont plus rien sauvage. Le gibier est devenu chair à canon pour des citadins en mal d'exotisme. Le chien lui-même n'est plus ni le flair, ni le guide de l'homme dans l'exercice de la chasse, mais bel et bien chair et "cher" à vétérinaire. Et dans les hors saison de chasse, un prisonnier d'atroces cages de concentration. 

Le cheval, un des animaux les plus nobles et les plus majestueux, celui qui fût les jambes de l'homme et son compagnon conquérant, est rendu à une mécanique de course pour champs de turfistes ou pour guichets de joueurs vénaux. Il l'est aussi en boucliers pour des jeux d'arène d'un autre temps. Sans parler d'une viande de cheval qui se retrouve parfois dans des assiettes, viande dont la nécessité ne fût jamais probante. 
Ce beau seigneur du règne animal voit la fin de ses jours traîné sur un carrelage sanguinolent, avec de son agonie, une conscience au summum. Deux regards qui se croisent, celui du condamné gisant à terre et celui du bourreau qui finit par détourner son regard de la supplication animal éternellement douce. 

L'animal de compagnie est devenu, dans notre société déshumanisée, plus qu'indispensable, aussi bien sur un plan affectif que thérapeutique. 
Ces tendres animaux qui comblent des solitudes douloureuses et qui vont jusqu'à aller mourir sur la tombe de leur maître. 
Chiens qui sont enfin acceptés dans les maisons de retraite pour redonner un élan à nos anciens oubliés par les leurs, humains. 
Chiens heureux de retrouver leurs maîtres le soir quand ces derniers rentrent du travail. Nombre de personnes suicidaires qui ne passèrent pas à l'acte grâce à la présence d'un chat ou d'un chien. 
Chats dont l'utilité fût avérée contre souris ou rats. 
Chats inspirateurs et compagnons de nombre d'écrivains et de créateurs solitaires. 
Chats dessinés, peints, sculptés, photographiés, dont l'élégance est référence. 

Animaux compagnons de service : 
Chiens d'aveugles qui redonnent la vue. 
Chiens d'handicapés qui redonnent la mobilité. 
Chiens de douanier qui font régresser le trafic de drogue. 
Chiens de pompiers qui sauvent des vies sous les décombres des catastrophes. 
Chiens militaires qui économisent des vies d'humains en sautant eux-mêmes sur les mines. Chiens de garde qui protègent la demeure des maîtres. 
Chiens de vigils qui rassurent des foules dans nos sociétés de consommation. 

Mais: Animaux pour leur fourrure, foires et expositions d'animaux, animaux de cirques coupés de leur milieu, animaux esclaves mal traités, oiseaux, poissons et autres serpents de collections, commerce de peaux de chats et de chiens... 
L'ivoire de l'éléphant qui n'en finit pas de trôner en coupe-papier sur le bureau du psychiatre New-Yorkais, à côté de la main du gorille qui sert de cendrier.





UN CONCEPT 

Définir un autre statut pour l'animal domestique

Le ministère de l'agriculture est le ministère aussi bien des céréaliers, des viticulteurs, des éleveurs bovins, ovins, etc. que des animaux domestiques qui n'ont rien, eux, d'agricoles. 

Les SPA ne sont remplies que d'animaux domestiques, uniquement de chiens et de chats, et non pas de poules ni de canards ! Elles ne peuvent plus répondre à la multiplication des abandons. 

La multiplication des abondons a différentes causes :  
     - L'augmentation des ventes à prix bas, par des éleveurs sans scrupule, d'animaux venant en fait d'élevages des pays de l'est. 
     - Les tarifs prohibitifs des actes vétérinaires. 
     - Le coût trop élevé de la nourriture pour animaux. 
     - Le mal-être d'une société qui s'exprime en des humains frustrés qui vont compenser en achetant, consommant puis en se débarrassant de l'animal comme on le ferait pour un objet. 
     - Le manque d'information et de responsabilisation des familles, notamment face à leurs enfants. 


UNE SOLUTION 

Dissocier administrativement le domestique de l'agriculture 


Propositions

1/ Identification de tout animal domestique par tatouage ou par puce électronique par un vétérinaire. 

2/ Recensement des animaux domestiques de façon locale, par une gestion communale, au sein des mairies avec présentation du numéro d'Identification. Etablissement d'un fichier. 

3/ L'antenne locale d'identification animale sera contrôlée annuellement par la D.S.V. 

4/ Obligation à chaque nouveau propriétaire de faire recenser son nouvel animal et son changement d'adresse à sa nouvelle antenne locale. 

5/ Etablissement d'une carte d'identité Individuelle par animal, comportant : 

     1. Numéro d'Identification de l'animal. 
     2. La photo de l'animal. 
     3. Le nom de l'animal. 
     4. La date de naissance de l'animal (si celle-ci est connue). 
     5. Le nom du responsable de famille propriétaire de l'animal. 
     6. Le lieu de domiciliation du propriétaire de l'animal. 
     7. Les coordonnées téléphoniques du propriétaire de l'animal. 
     8. Le numéro de Sécurité Sociale du propriétaire de l'animal. 
     9. Le nom du vétérinaire référent. 

6/ Rattachement à la carte verte de Sécurité Sociale du propriétaire de l'animal du numéro de la carte d'identité de ce dernier. 

7/ Etablissement d'un carnet de santé établi en même temps que la carte d'identité de l'animal par le même service, à faire ratifier par un vétérinaire. 

8/ Limitation à une seule gestation d'une femelle animale domestique  par famille. 

9/ Stérilisation après mise bas. 

10/ Suivi vétérinaire annuel consigné sur le carnet de santé de l'animal. 

11/ Cession de l'animal uniquement pour les cas suivants : Santé, départ à l'étranger sans possibilité de garder l'animal. 

12/ En cas de séparation au sein d'une famille, garde de l'animal décidée à l'amiable et déclarée en mairie. 

13/ Déclaration du décès de l'animal auprès du service en mairie après constat notifié de la cause du décès par le vétérinaire sur le carnet de santé.

14/ Interdiction définitive aux familles et aux particuliers de détenir des animaux dangereux.

15/ Responsabilité du propriétaire envers son animal. Sont soumis à sanctions :
  • Non respect des articles précédents
  • Divagation de l'animal
  • Maltraitance de l'animal


Pour notre survie, il important dès aujourd'hui de respecter ce qui nous entoure, aussi bien notre environnement que le monde animal et, par la même, transmettre ce respect aux générations futures.




Merci à vous d'avoir lu jusqu'au bout et à bientôt pour un nouvel article suivi de sa pétition.

Je vous aime...



















1 commentaire:

  1. Bonjour à toute l 'équipe, je viens de recevoir votre courrier, je suis heureuse de savoir que les fées et magiciens existent encore pour apporter soins, amour et bien plus encore à nos compagnons, j'ai également 3 chats que je chérie de tout mon cœur, j'ai de petits moyens mais je vous enverrais un petit soutien financier afin de faire ma part (Colibris)....je vous envoie mes énergies positives pour vous et vos animaux. Vous me faites encore croire en la bonté humaine.Bravo à toute l 'équipe et à Maria. Courage à vous dans les moments difficiles.
    Sandryne de Rochefort du Gard.

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